Séjour à San Francisco
Mardi 14 mai
Voyage en avion de Marseille à San Francisco (via Londres)
Au départ, aucun problème pour enregistrer mes bagages malgré la surcharge de 5 kg. Les contrôles de police sont interminables aussi, bien à Marseille qu'à Londres et je n'ai même pas le temps d'acheter en Duty Free.
C'est à l'arrivée à San Francisco que les choses se compliquent. Mes bagages ne sont pas là ! ni le vélo dans son gros carton, ni la remorque dans son sac barriolé. Après la déclaration auprès du service compétent (?), je rejoins en taxi, le domicile du contact warmshowers qui me reçoit durant le séjour à San Francisco. Tom est un jeune homme très sympathique et me sera d''un grand secours par la suite.
Avec la fatigue du trajet aérien et le décalage horaire, je suis au lit à 22 heures, dans le sac de couchage que Tom m'a prêté car le mien est dans mes bagages en vadrouille.
Mercredi 15 mai
San Francisco
Mes bagages sont toujours en recherche, aussi je profite de la journée pour visiter la ville et faire des achats, en particulier, une petite caméra GO PRO avec laquelle j'espère pouvoir insérer de jolis films pendant mon périple. Peut-être à cause de mes bagages qui me tracassent, je ne trouve pas la partie de la ville que je découvre particulièrement attirante. Les sans abris sont légion et dorment dans des cartons dans tous les recoins, dans l'indifférence générale, même dans les zones touristiques. Dans le centre ville, les buildings rivalisent de hauteur et je pense que çà peut être très périlleux dans cette région susceptible de subir un terrible tremblement de terre..Seule la .promenade vers l'Embarcadero ainsi que le bâtiment du marché trouvent grâce à mes yeux.
Je continuerai ma visite demain et j'espère découvrir des quartiers plus chaleureux et aussi retrouver ma monture et sa remorque sans lesquels je ne pourrai pas accomplir mon parcours..
Jeudi 16 mai
San Francisco
Je suis toujours dans l'attente de mes bagages égarés... Je garde quand même l'espoir qu'ils ne soient pas définitivement perdus et je vais acheter un GPS. (Pourvu qu'il me soit utile!). L'après midi, je vais à la recherche de "la maison bleue" de Maxime. La 18th street dans laquelle elle se trouve est enfin une très jolie rue avec des maisons en bois de toutes les couleurs et une population très multicolore elle aussi. Enfin le San Francisco que j'imaginai ! Revers du décor, les laissés pour compte de la société capitaliste sont encore plus nombreux que dans le reste de la ville. Beaucoup déambulent, les yeux hallucinés et clament leur désarroi par des propos incohérents et trimbalent leurs misères dans des chariots de supermarché remplis de guenilles.
Comme je ne savais pas exactement le numéro, j'ai photographié toutes les maisons bleues après le n° 3800. J'ai quand même découvert la vraie, grâce à une plaque commémorative avec la photo de Maxime. Après le quartier Castro, j'ai continué par Mission Street, artère très commerçante et très animée.
De retour à la maison après cette belle promenade, je consulte le site des bagages perdus et j'ai le plaisir de savoir que les miens sont arrivés à San Francisco. Tom me prévient par mail qu'il a reçu un coup de téléphone précisant que les bagages seront livrés vers 20h00.
Hélas !!! à 23h00, toujours rien et je vais me coucher Je déteste British Airways !
Non, ce n'est pas celle là !
C'est presque celle là !
Et voilà la bonne. avec la plaque commémorative à gauche au dessus du garage
Vendredi 17 mai
San Francisco (dernier jour)
Dès 08h00, Tom téléphone au service bagages et on lui indique que la livraison se ferait dans la matinée à partir de 09h00. Je reste donc à attendre et à midi je rappelle le service et avec beaucoup de difficulté car j'ai du mal à comprendre l'américain au débit trop rapide pour moi, la personne m'indique que le livreur qu'elle a réussi à joindre d'une autre ligne, ne va pas tarder à arriver. Effectivement,il est là à 12h30.
Les deux bagages ont soufferts et ont été ouverts mais rien ne manque ni n'est abîmé. Je me mets aussitôt au remontage et après deux heures d'efforts, je suis prêt pour le départ de demain. Une mauvaise nuit et l'attente interminable m'ont fatigué, aussi je n'irai pas voir le "Golden Gate bridge".
On peut dire que British Airways m'a bien gâché mon escale et je vais préparer une lettre de réclamation.
Ce soir, j'invite mon hôte au restaurant pour le remercier de son accueil et de son secours téléphonique..
Demain commence réellement le voyage, à bientôt pour d'autres nouvelles.
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